mardi 27 janvier 2015

Une bédéthèque idéale - G ... comme Gaston

Note préliminaire : le texte de ce billet reprend celui d'un autre, publié début 2007, pour les 50 ans de Gaston Lagaffe, sur un précédent blog de l'Oncle, qui ne se faisait pas encore appeler comme ça à l'époque. Peut-être le billet n'aurait-il pas été écrit comme ça non plus, s'il l'avait été aujourd'hui. Mais après réflexion, ç'aurait été rendre un très mauvais hommage à Gaston que de retravailler un texte déjà écrit, non mais oh...


Le 28 février 1957, un personnage mystérieux commence à parasiter discrètement (au début du moins) les pages du Journal de Spirou. Pendant un mois, le personnage va réapparaître, sans un mot d’explication, entouré d'un bizarre cadre tout en traces de pas bleues... Derrière tout ça, une idée tordue née dans la tête d'André Franquin et proposée à son rédac' chef Yvan Delporte : la création d'un non-personnage de bande dessinée (ou d'un personnage de non-bande-dessinée, comme on veut), qui, contrairement aux héros habituels du genre, « n'aurait aucune qualité » ; « il serait con, pas beau, pas fort », ce serait « un "héros sans-emploi", un héros dont on ne voudrait dans aucune bande dessinée, tellement il serait minable... ». 


Difficile de dire dans quelle mesure Franquin a décidé de progressivement lever le voile sur sa créature, et dans quelle mesure c'est elle-même qui s'est en quelque sorte imposée, prenant, de fil en aiguille, de plus en plus de consistance. Après cinq semaines de mystère, le nom du personnage sera lâché au public – Gaston – ainsi qu'un (très vague) argument : il a été engagé à la rédaction, mais ne se rappelle plus ni par qui, ni pourquoi. Le Héros-sans-Emploi se révèle rapidement bon à rien : incapable d'assumer la plus petite fonction au sein du journal sans que cela ne vire au gag, Gaston passe oisivement son temps en activités de plus en plus farfelues : château de cartes, bowling dans les couloirs, création de la plus grande attache-trombone du monde... le tout au grand dam de Fantasio (qui n'hésite pas, parfois, à se venger avec un soupçon de mesquinerie).

Au fil des mois de gestation, les grands traits du Mythe en devenir se mettent en place : la maladresse de Gaston, son aversion pour le travail, son goût de l'invention bizarroïde (la Gastomobile « qui permet de se déplacer dans les bureaux tout en restant assis », premier élément d’une longue série), ses rapports conflictuels avec sa hiérarchie. Enfin, en septembre 1959, le premier album de Gaston paraît... dans un format farfelu qui le fera passer aux yeux de beaucoup pour un album promotionnel, que nombre de libraires distribueront gratuitement, et que, comme de bien entendu, les collectionneurs s'arrachent aujourd’hui pour de coquettes sommes.



M. Dupuis, l'éditeur de Franquin, a paraît-il mis un certain temps avant de comprendre l'intérêt que le dessinateur vouait à ce personnage, et cela d'autant plus qu'il lui avait confié quelques années plus tôt les rennes de la série-phare de la maison : Spirou et Fantasio. La consécration suprême, et un essai transformé par Franquin qui avait même inscrit sa patte dans la série en y introduisant de nouveaux personnages de son crû : le comte de Champignac, le Marsupilami, Seccotine ou encore Zorglub... Alors, franchement, pourquoi perdre tant de temps à s'occuper des non-aventures d’un traîne-savates – pardon, d’un traîne-espadrilles – dont l'unique but dans la vie semble être de trouver la meilleure façon de roupiller au bureau ? Mais, à la différence de Spirou, Gaston était entièrement une invention de Franquin : cela fait une différence considérable pour un auteur/dessinateur de bédé, et ce d'autant plus que ce dernier a mis dans son personnage beaucoup de sa personnalité.

On trouve dans Gaston la quintessence et sans doute l'une des plus hautes expressions du style Franquin pré-Idées noires. Les expérimentations graphiques amorcées dans Spirou et Fanstasio – sur le rendu du mouvement, de la vitesse à l'image par exemple – s'y déploient librement. Scénaristiquement, le mariage parfait du gag visuel et de la punchline imparable se double toujours, dans les deux registres, d'une profusion de détails plus discrets que l'on découvre et/ou redécouvre à chaque nouvelle lecture, faisant véritablement de Gaston, à une époque où la bande dessinée franco-belge ne s'adressait qu’aux plus jeunes, une série lisible avec délectation de 7 à 77 ans, et même, probablement, avant et au-delà.

Gaston est vraiment LA création de Franquin, qu'il portait en lui dès avant 57, comme en témoigne notamment le personnage de Félix qui vient de temps en temps mettre un joyeux bazar dans l'univers un peu fade de Modeste et Pompon. Déjà guetté par la dépression au début des années 60, l'auteur arrêtera de dessiner pendant plus d'un an… sauf les gags de Lagaffe. Plus tard, il en fera le relai de ses idées et de ses engagements, de son ras-le-bol du formalisme, de son anti-militarisme (à l’époque où le Journal de Spirou devient un peu trop "belliciste" pour lui, avec ses maquettes de bombardier, que Gaston détourne de façon pour le moins… militante), de son intérêt pour les questions écologiques, faisant même de son personnage un "porte-parole" de Greenpeace, de l'Unicef, ou encore d'Amnesty International le temps d’une planche d'une efficacité traumatisante. Gaston Lagaffe, un dangereux subversif ?



C'est qu'au fil du temps, Gaston s'est transformé ; il a pris de l'ampleur. Et, de léthargique, est devenu hyperactif... à sa façon. D'une certaine façon, on peut dire que Gaston s'est "réalisé" au bureau, il a trouvé matière à s'y épanouir. Un bel exemple qui ne sera sans doute hélas jamais repris par aucune agence de coaching en entreprise.

Dans son environnement de travail (?), Gaston a pour ainsi dire trouvé une seconde famille. Dans le rôle du père autoritaire, Fantasio, reparti vivre de plus exotiques aventures, cède la place après quelques albums à l'irascible Prunelle, bien décidé à être l'homme qui aura fait travailler Gaston. Parmi ses collègues de bureau, plus ou moins conciliants selon les moments, on peut citer parmi les figures les plus récurrentes Lebrac, le dessinateur, Bertje Van Schrijfboek, le traducteur, et surtout M'oiselle Jeanne, secrétaire qui embellit au fur et à mesure de son histoire amoureuse avec « Monsieur Gaston ». Jules-de-chez-Smith-en-face et Bertrand Labévue, amis de longue date, sont également de la fête. À cette liste il convient d'ajouter M. Boulier, comptable aussi pointilleux qu'antipathique ; M. De Mesmaeker, riche homme d'affaires à qui Fantasio puis Prunelle ne cesseront de proposer des contrats dont Gaston fera systématiquement échouer la signature de façon toujours plus spectaculaire ; le brigadier-chef Longtarrin, de service dans le quartier, à la fois tortionnaire et souffre-douleur de notre héros avec qui il se livre à une véritable "guerre des parcmètre" ; bref, tout un monde, auquel il faut ajouter encore une véritable petite ménagerie personnelle : le chat dingue, la mouette rieuse maniaco-dépressive, Cheese la souris grise et Bubulle le poisson rouge, sans oublier quelques autres animaux de passage (un hérisson, une vache, un dindon, un homard, quelques tortues marines…).

  

Autre fait notable, dans cette exaltante aventure humaine qu'est la vie de bureau, Gaston a appris à canaliser sa productivité. Dans les premiers albums, Lagaffe dépensait une énergie considérable dans un but, sinon tout à fait unique, du moins dominant : dormir, roupiller, faire la sieste, se reposer. Au fil des pages, gaffes et inventions, le Héros-sans-emploi s'est investi dans de plus nobles tâches : l'amélioration du quotidien du genre humain ou encore l'écologie... Évidemment, tout ça ne fait pas diminuer la pile de courrier en retard, mais la vie n’est-elle pas une question de priorités ?

Il eût fallu encore en ses lignes évoquer le mythique Gaffophone (l'instrument de musique le plus dévastateur de la planète...), la légendaire recette de la morue aux fraises, la Fiat 509, les inventions, et bien d'autres choses encore. On ne fait pas si facilement le tour d'un tel personnage et de son univers. Grand pourvoyeur d'inutilité devant l'éternel diktat productiviste du monde du travail, pacifiste militant capable de transformer n'importe quel objet en arme redoutablement dévastatrice, expérimentateur, aussi insatiable que voué à une éternelle incompréhension, des univers mécanique, chimique, sonore, culinaire et alii, poète, objecteur d'inconscience, défenseur du droit sacré à la recherche du bonheur et de ses corollaires le droit de ne pas en foutre une rame et celui de tout tenter pour éviter de glisser des pièces dans un parcmètre, Gaston Lagaffe est entré dans la légende il y a de cela un demi-siècle, par une petite porte non-gardée du Journal de Spirou ; précédé de mystérieuses traces de pas bleues qui ne pouvaient provenir de ses espadrilles et appartenaient peut-être à quelque muse folâtre, il ne savait déjà pas qui l'avait engagé là-dedans ni pour y faire quoi, mais plus personne n'a plus jamais voulu le laisser partir.



Gaston. Scénario : André Franquin. Dessin : André Franquin (assisté de Jidehem pour les décors dans certains des premiers albums). Éditeurs : Dupuis jusqu'en 1996, puis Marsu Productions.

lundi 26 janvier 2015

Teen Titans: Earth One - Pavé de bonnes intentions


Dernier héritier en date, chez DC, de labels comme le mythique Elseworlds ou l'éphémère All Star, la collection Earth One (Terre-Un, en VF) vise à accueillir des récits en dehors de la continuité officielle du DC-verse, présentant des versions alternatives de l'origine des plus grands héros de la maison, dans un environnement au "réalisme" revendiqué comme plus poussé que d'ordinaire pour ce genre de production. Sous cette bannière, on avait déjà vu passer un Batman par Geoff Johns et Gary Frank, pas inoubliable, et surtout deux volumes de Superman par Joe Michael Straczynski et Shane Davis qui, malgré quelques défauts mineurs, comptent, à mon avis, parmi les meilleurs titres récents consacrés au personnage. Tout cela est disponible en traduction française chez Urban Comics, et des suites sont attendues outre-Atlantique très prochainement.

Dans l'intervalle, la collection s'est enrichie fin 2014 d'un volume consacré aux Teen Titans. C'est Jeff Lemire qui s'est collé au scénario, accompagné côté graphisme par le couple Dodson (Terry au dessin, Rachel à l'encrage), un casting potentiellement prometteur. Le résultat, malheureusement, n'est à la hauteur ni des espérances qu'il peut susciter, ni des précédents titres du label. Et croyez bien que je suis désolé d'inaugurer ce blog par une chronique aussi peu enthousiaste.


Publiée fin novembre, cette libre recréation, hors continuité, des origines de la "Ligue de Justice junior" parachève une année compliquée pour les Jeunes Titans. Confiée en 2011 à Scott Lobdell dans le cadre du relaunch "New 52", la série a en effet été annulée au printemps dernier, avant qu'une nouvelle série ne soit lancée quelques mois plus tard, avec le même nom, mais de nouveaux personnages et une nouvelle équipe créative - le tout non sans avoir, entre temps, créé la polémique. 

On se souviendra en effet que la première couverture du nouveau premier numéro fut descendue en flammes par Janelle Asselin, une ancienne éditrice de DC, sur CBR dans un article retentissant intitulé "Anatomy of a Bad Cover", critiquant notamment la façon très caricaturalement sexualisée dont l'artiste Kenneth Rocafort présente la pourtant tout juste adolescente Wonder Girl. Pour Asselin, cette présentation est symptomatique de la façon dont DC, avec les "New 52", vise exclusivement des hommes de 18-40 ans, ignorant un public 1/ féminin et 2/ plus jeune, pourtant massivement intéressé par les personnages notamment du fait de la série animée des années 2000. En réponse à quoi, Janelle Asselin reçut des menaces de viol de la part des fanboys offusqués...

Tout ça ne concerne pas cet Earth One, me direz-vous peut-être. Sauf que... Au minimum, le ratage (à mon sens) de leur version - la troisième en un an, donc - s'inscrit dans le cadre de ces turbulences éditoriales, et tend à montrer un peu plus qu'à l'heure actuelle, l'éditeur ne sait pas trop quoi faire de ces personnages. Au-delà de ça, il ne me semble pas impossible non plus que ce contexte particulier ait impacté un certain nombre de choix aussi bien scénaristiques que graphiques. 


Dans la version de Lemire, les futurs Teen Titans se connaissent tous et fréquentent le même bahut, à l'exception de Raven (qui, on ne sait pas trop pourquoi, grandit dans une tribu navajo). Ils ont été élevés par des familles qui, même s'ils l'ignorent, ne sont pas vraiment leurs familles. On touche du doigt le premier problème de ce Teen Titans: Earth One si je vous dis que je peux vous raconter ceci (et la suite) sans crainte de "spoiler" personne : bien que le récit fasse presque 140 pages, quasiment toutes les informations nous sont données dès le début, et le peu qui ne l'est pas est complètement téléphoné. Le récit ne réserve quasiment aucune surprise pour le lecteur, si ce n'est la constante médiocrité de l'ensemble. Les prétendus parents sont tous des agents de S.T.A.R. Labs, et leur turbulente progéniture le résultat de manipulations génétiques, consécutives à la récupération d'un bébé alien suite à un crash (traité en énième variation sur l'arrivée de Superman...). Il s'avère assez rapidement que le bébé n'est autre que Starfire, laquelle, arrivée à la puberté, lance un appel télépathique depuis le fond du laboratoire où elle est retenue, et réveille les capacités génétiques extraordinaires de la bande d'ados, qui vont découvrir le pot aux roses et réagir en conséquence.

Avec ça, un autre problème est qu'alors que les précédents Earth One étaient relativement autonomes, pouvant originellement se lire comme des one-shots, ce volume-ci ne tient absolument pas tout seul et n'est qu'une mise en place pour une suite à venir dans les volumes suivants. Ç'aurait, en fait, pu être un premier arc de n'importe quelle série classique, d’ailleurs on sent presque un découpage de ce type par endroits.

Lemire, clairement, veut insister sur le côté véritablement adolescent de ses personnages, ce qui est l'un des éléments qui me font émettre l'hypothèse d'une gestation de l'œuvre marquée par les remous du Rocafort-gate. Hélas, on sait tous à quoi les bonnes intentions servent de pavement.


Tara, future Terra, est une tête-à-claque pas loin d'être absolument insupportable. Victor, futur Cyborg, n’est pas loin derrière, mais dans son cas c’est moins grave, dans la mesure où la chose est de toute façon totalement occultée par l'idiotie fondamentale d'expliquer par une modification génétique sa transformation en être mi-homme mi-robot... Quant à Gar (Changeling / Beast Boy), soit tout de même l'un des personnages les plus populaires de l'équipe, il est, dans cette version, totalement transparent.

À côté de ça, le scénariste donne l'impression de survoler malencontreusement tout un tas de problématiques qu'il ne fait que poser, sans prendre ensuite le temps de les exploiter correctement. Les réactions face aux transformations du corps à l'adolescence, ici en version surnaturelle, ou les relations conflictuelles avec la famille, sur le mode "je suis sûr(e) que vous n'êtes pas mes vrais parents", auraient pu donner quelque chose, sinon d'absolument original, du moins de plus intéressant, si l'auteur y avait prêté plus d'attention.

Pas le dernier, par le passé, pour dessiner de girondes silhouettes féminines, Terry Dodson, côté dessin, fait lui aussi preuve de bonnes intentions, qui semblent parfois flirter avec la mauvaise conscience, ou l'amende honorable. Certes on ne saurait lui reprocher de s'adapter (lui) à un public visé sans doute plus jeune que d'ordinaire, et d'éviter soigneusement toute érotisation intempestive.

La révélation du personnage de Starfire pousse toutefois la chose dans des proportions un peu étonnantes, tant il est vrai qu'on aura rarement vu une représentation de la Tamaranéenne prêtant aussi peu à la sensualité : ce qui n'est pas sans quelques vertus, disons, reposantes, si l'on considère la navrante caricature de bimbo décérébrée auquel le personnage avait pu se voir réduire récemment par ailleurs, mais peut donner l'impression qu'on est passé d'un extrême à l'autre...

Le jeu des sept différences : Starfire par Scott Lobdell et Kenneth Rocafort (Red Hood and the Oulaws #1, 2011) et par Jeff Lemire et Terry Dobson (Teen Titans: Earth One, 2014).

Surtout, Dodson modifie son trait habituel, le rend plus stylisé, plus anguleux, un peu plus cartoonesque aussi, toutes choses qui semblent lorgner, tiens tiens, du côté du graphisme de la série animée de 2003 déjà mentionnée. Là encore, la volonté à l'œuvre est intéressante, mais j'avoue ne pas être totalement convaincu du résultat, qui semble par moments vraiment maladroit (notamment lorsque le récit sort de son chapeau Deathstroke, scénario et dessin se conjuguant alors dans ce qui semble bien une tentative déconcertante de rendre l'un des vilains le plus inquiétants du DC-verse le moins inquiétant possible). Plus on avance dans la lecture, et plus on se demande si Dodson était le dessinateur le plus adapté à un tel projet.

De façon générale, la vraie question est peut-être de savoir si les Teen Titans étaient les personnages les plus adaptés à un Earth One. Batman se prête de façon évidente à un traitement "semi-réaliste", et la confrontation du jeune Clark Kent, journaliste débutant fauché, avec le quartier misérable où il trouve à se loger est l'une des grandes réussites du Superman de Straczynski. À partir du moment où il se ferme la possibilité de faire des Jeunes Titans, ou au moins de certains d'entre eux, des sidekicks de super-héros plus âgés, ceux-ci n'étant pas (encore ?) censés exister dans cet univers, Lemire se retrouve piégé avec une sempiternelle histoire d'ados se découvrant des pouvoirs et devant affronter le passage à l'âge adulte, un trope qu'on a déjà vu exploiter très, très, très, très souvent ces dernières décennies, dans la BD, dans des séries télé, au cinéma, et plusieurs fois de façon plus réussie qu'ici.

Je ne reproche pas aux auteurs d'avoir voulu orienter le titre vers un public plus jeune, mais de me donner l'impression d'avoir un peu bâclé le travail justement à cause de cela, n'allant jamais au-delà de notes de "bonnes intentions" laissées inabouties. Or, ce n'est pas parce qu'on s'adresse prioritairement à des enfants ou des adolescents que l'on doit rogner sur la qualité. Ici la psychologie des personnages est minimaliste, l'émotion rare et mal gérée, le suspense à peu près inexistant, l'humour totalement absent, et comme dit plus haut, on n'obtient même pas un récit s'achevant de façon satisfaisante. Dans de telles conditions, 140 pages, cela commence à devenir long : un petit pavé dont je ne suis pas particulièrement pressé de découvrir la suite.

Allez, pour la bonne bouche :



Teen Titans: Earth One, vol.01.
Scénario : Jeff Lemire.
Dessin : Terry Dodson.
Éditeur : DC Comics.
Sortie (USA) : novembre 2014.
Pas de sortie française annoncée pour le moment.